Aidez-vous un proche parent, un ami, un conjoint, un enfant ou un voisin...
Les tâches assumées par la personne proche aidante sont innombrables. Si vous avez répondu oui à l’UNE de ces questions, vous êtes une personne aidante et vous pourriez avoir besoin d’aide.
Nous évitons volontairement d’utiliser l’expression «aidant naturel» parce qu’elle suggère qu’il est normal et naturel de tout prendre sur ses épaules pour aider l’autre. Cette expression contribue en outre à renforcer l’invisibilité sociale des personnes aidantes.
L’expression «personne aidée», utilisée pour alléger le texte, désigne la personne dont prend soin la personne proche aidante.
On peut devenir aidant du jour au lendemain, par exemple à la suite d’un accident ou d’une maladie subite d’un de nos proches. Mais il arrive plus fréquemment que l’on devienne proche aidant presque à notre insu, en prenant toujours un peu plus de responsabilités au fil des semaines, des mois et même des années.
C’est donc avec le temps que l’on construit et que l’on endosse le rôle de proche aidant. Et c’est à la longue que l’on accumule les charges, les responsabilités... et la fatigue qui les accompagne.
La majorité des personnes proches aidantes ne se considèrent donc pas comme telles. Elles se voient comme la mère, le mari, la conjointe, la fille, le frère ou l’ami de la personne à qui elles prodiguent des soins ou apportent de l’aide. Cette vision justifie possiblement une motivation à apporter de l’aide, mais le lien avec la personne et le quotidien ne se voit-il pas transformé? En effet, l’aidant assume un rôle supplémentaire que celui d’aimer la personne et de la soutenir dans un échange humain tel qu’il est attendu dans nos valeurs relationnelles.
Le rôle de proche aidant a un impact considérable dans les différentes sphères de la vie.
Chaque don fait une réelle différence, d'outiller notre personnel autant que notre boîte à outils et ainsi venir en aide concrêtement aux personnes proches aidantes en ayant le besoin.